Moncton baigne dans l'histoire et la culture. Il s'agit de la zone urbaine connaissant la croissance la plus rapide à l'est de Toronto et l'une des villes canadiennes les plus vivantes.
Le chemin de la réussite n'a pas toujours été facile pour cette petite ville. En effet, il suffit de jeter un coup d'œil à l'histoire de la ville pour constater que Moncton a bien choisi sa devise (" resurgo ", qui signifie " je renais ").
Depuis de nombreux siècles, les gens habitant sur la rive nord de la rivière Petitcodiac dans la région sud-est du Nouveau-Brunswick observent la marée monter deux fois par jour, de la rivière jusqu'à la Baie de Fundy. Ces habitants ont également été témoin de nombreuses fluctuations dans leur communauté au fil des ans, alors que Moncton traversait alternativement des périodes de croissance et de récession économiques.
L'origine de la ville de Moncton remonte à 1733, au moment où une petite communauté nommée Le Coude, parce qu'elle était nichée dans la courbe de la rivière Petitcodiac, commençait à s'établir à l'endroit où se trouve la ville aujourd'hui. Les premiers fermiers Acadiens venus s'installer dans la région furent expulsés par les Britanniques, dirigés par le Lt. Col. Robert Monckton, en 1755. En 1766, des colons hollandais de la Pennsylvanie ont commencé à cultiver les terres de la région, qu'ils ont tout simplement baptisée " The Bend ".
Dans les années 1800, l'industrie de construction de navires en bois a connu une croissance extraordinaire et la petite ville s'est développée à un point tel qu'en 1855, elle était prête à être constituée officiellement. Suite à un pépin administratif, la lettre " k " de Monckton a disparu, une erreur qui n'a jamais été corrigée. Personne n'a modifié l'orthographe du nom de la ville en 1862, lorsque l'apparition de la machine à vapeur a provoqué une débâcle économique obligeant Moncton à redevenir un village, ni en 1875, lorsque l'industrie du chemin de fer était en pleine effervescence, insufflant ainsi un regain de vitalité à l'économie de Moncton qui lui a permis de redevenir une ville.
En 1918, suite à l'établissement du réseau de la Canadian National Railways (CNR), Moncton est devenue la principale installation de réparation de locomotives du CNR dans les Maritimes. Le siège du CNR pour la région des Maritimes fut également établi à Moncton. Les années 1970 et 1980 furent difficiles pour la ville, car de nombreux employeurs importants ont fermé leurs portes ou restructuré leur entreprise, dont les installations de réparation de locomotives, entrainant ainsi des milliers de mises à pied.
Tout comme par le passé, le vent a de nouveau tourné pour Moncton. Au milieu des années 1990, la ville a connu une nouvelle vague de prospérité et tout semble indiquer que les mauvais jours ne reviendront plus. La diversification progressive de l'économie, la montée de la technologie de l'information et la main-d'œuvre bilingue de la ville ont produit ce que certains ont appelé le " miracle de Moncton ". La reprise économique a favorisé une attitude positive chez les habitants de la ville, qui fut l'hôtesse de grandes manifestations comme le Sommet de la francophonie en 1999, la Coupe Memorial en 2006, le spectacle des Rolling Stones en 2005 et le spectacle de AC/DC en 2009.
En 2004, Canadian Business Magazine a désigné Moncton " Meilleure ville d'affaires au Canada " et en 2007, la revue fDi a déclaré Moncton numéro cinq dans la liste des petites villes nord-américaines favorables aux entreprises.